À la suite d’une demande de la Commission de l’Europe, la France passe par son opérateur orange historique en transférant des données de télécommunications anonymes des Français pour observer le développement de la pandémie.
Voilà quelques jours que l’on s’interroge sur la collecte et l’exploitation possible de nos données mobiles en France, à la fois d’un point de vue technique et légal, et sur le modèle de ce qui se fait à l’étranger. Pour les autorités, il existerait plusieurs atouts à cette récolte : la possibilité de cartographier l’évolution de l’épidémie avec les mouvements de population, ou encore de vérifier le respect des mesures de confinement. Et alors que la France semblait ne pas vouloir calquer sa stratégie sur celle de ses voisins, plus les jours passent et plus les indices pointent vers une inévitable utilisation de celles-ci. LIEN