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La communication par courrier électronique est devenue un pilier de la vie professionnelle. Mais combien de courriels inondent réellement nos boîtes de réception ? En moyenne, un employé reçoit 88 courriels par jour, soit près de 4 courriels par heure de travail. Il ne s’agit que d’une moyenne, mais il est clair que l’effervescence numérique est une réalité quotidienne pour de nombreux travailleurs. Cette statistique provient d’une étude du Radicati Group datant de mars 2015.
Parmi ces 88 courriels, seuls 12 sont généralement identifiés comme du spam par les utilisateurs. Cette lutte constante contre le courrier nécessite du temps et de l’énergie. De plus, le volume de courriels non sollicités ne montre aucun signe de diminution, ce qui souligne l’importance de la sensibilisation à la sécurité des données et à la prévention du spam.
Outre la réception de courriels, les cadres et employés passent également un temps considérable à consulter leur messagerie électronique. En moyenne, les cadres dédient plus de 5 heures par jour à cette tâche, avec des variations régionales notables. En France, ce chiffre atteint 5,6 heures, tandis qu’en Europe, il se situe à 5,4 heures. Aux États-Unis, ce temps grimpe à 6,3 heures par jour, d’après une étude d’Adobe datant d’août 2015.
Le courrier électronique a apporté un changement significatif dans la façon dont les professionnels communiquent. En France, bien que la communication par courrier électronique progresse, le téléphone demeure en tête avec une moyenne de 41 communications par jour. En revanche, aux États-Unis, le courrier électronique est devenu l’outil de communication principal pour la première fois, avec un nombre quotidien d’e-mails supprimant celui des appels téléphoniques. Au Royaume-Uni, le courrier électronique a connu une croissance spectaculaire de 50 % en un an.
L’abondance des courriels au sein de l’entreprise ne va pas sans conséquences. En France, 43 % des employés avouent être interrompus au moins toutes les dix minutes, et 31 % déclarent être régulièrement distraits dans leur travail. Ces interruptions fréquentes et ces distractions portent sur la productivité et la concentration au travail, un enjeu constatant alarmant de l’étude du Créfac.