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Les preuves numériques ont pris une importance plus grande que l’ADN et les preuves physiques.

Preuves numériques et preuves matérielles sont désormais indispensables pour mener à bien les enquêtes judiciaires.

Les preuves numériques ont pris une importance plus grande que l’ADN et les preuves physiques.

Plus étonnant : 66 % des personnes interrogées estiment que les preuves numériques ont dépassé les preuves physiques – y compris les ordinateurs portables, les téléphones mobiles, les clés USB, les caméras de surveillance – en termes d’importance pour la résolution des affaires, et 61 % qu’elles dépassent la preuve génétique.

Toutefois, les enquêteurs ne sont pas en reste face à cette nouvelle technologie. Un tiers a déclaré que les preuves numériques étaient « très » faciles à gérer pour l’enquêteur moyen, et un peu plus de la moitié ont dit qu’elles l’étaient « plutôt ».

Le rapport montre que le domaine du numérique continue de progresser rapidement. Le nombre de demandes relatives à des preuves dans les domaines du numérique est passé de 44 % en 2017 à 65 % en 2020, une hausse de 47 %.

Les preuves physiques – ordinateurs portables, téléphones mobiles, clés USB, caméras de surveillance – représentent toujours l’une des plus grandes mesures prises par les enquêteurs, et elles ne représentent que 25 % de toutes les preuves numériques demandées.

Les preuves numériques sont désormais « plus importantes » que les preuves matérielles et génétiques pour mener à bien les enquêtes judiciaires.
L’entreprise, spécialiste de l’extraction et de l’exploitation des données issues de téléphones portables, a interrogé plus de 2 000 responsables de la police, enquêteurs, procureurs et responsables d’agence, dans 119 pays, dont 51 % en Amérique du Nord.

La moitié des enquêteurs ont déclaré que les preuves numériques étaient « très importantes » pour leur travail, contre seulement 8 % qui ont dit la même chose il y a cinq ans. De plus, un tiers des enquêteurs ont déclaré qu’ils passaient maintenant plus de temps à collecter et à analyser les données numériques qu’à recueillir des témoignages ou à effectuer des recherches sur le terrain.

Les preuves numériques comprennent les données stockées sur les téléphones portables, les ordinateurs et les tablettes, mais aussi les données générées par les applications et les objets connectés, comme les compteurs intelligents et les montres intelligentes. Elles peuvent être utilisées pour reconstituer les activités d’un suspect, identifier ses contacts et localiser son emplacement.

Les preuves numériques seraient devenues « plus importantes » que l’ADN et les preuves physiques lors de la résolution de crimes, affirme le chercheur en sécurité en ligne Chris Kubecka. Il a créé un outil permettant de collecter et d’analyser les preuves numériques recueillies sur les ordinateurs de criminels.

Il a créé un outil permettant de collecter et d’analyser les preuves numériques recueillies sur les ordinateurs de criminels.

Kubecka explique que les preuves numériques jouent de plus en plus un rôle majeur dans la résolution de crimes, car les criminels ont tendance à écrire beaucoup sur leur ordinateur, y compris des détails sur le crime qu’ils ont commis. L’ADN est également important, mais son rôle est généralement de confirmer si le suspect est impliqué dans le crime.

Les preuves numériques peuvent fournir des informations cruciales sur les crimes, telles que la motivation des criminels, le lieu où ils ont agi, qui était avec eux, et ce qu’ils envisagent de faire après.

La majorité des directeurs d’agences interrogés sont d’accord ou fortement d’accord pour affirmer que les preuves numériques «augmentent considérablement les chances de résoudre des affaires», 81% qu’elles permettent d’augmenter la probabilité de clôturer une affaire lorsqu’elles sont disponibles, 74% que les procureurs se sentent plus confiants lorsque les preuves numériques sont disponibles et 72% que les preuves numériques «réduisent considérablement le cycle d’enquête». SUITE